Au-delà de la conformité : comment la CEC peut enrichir votre démarche CSRD

24 février 2025

La CSRD est sur toutes les lèvres. Cette directive pousse les grandes entreprises européennes à se plonger dans un exercice essentiel : la double matérialité. Concrètement, il s’agit de :

  • Identifier les impacts : mesurer l’empreinte des activités de l’entreprise sur l’environnement et la société à travers les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance).
  • Évaluer les risques et opportunités financières : comprendre comment ces enjeux influencent la pérennité du business.

Cet exercice ne s’arrête pas à un simple diagnostic. Il impose à l’entreprise de prioriser ses enjeux, de consulter ses parties prenantes et d’élaborer une stratégie durable, intégrée dans un rapport de durabilité.

Les thématiques clés de la CSRD

Les enjeux environnementaux sont classés en 5 catégories (elle-même composée de sous-sujets):

  • Climat & énergie
  • Pollution de l’air, des sols et des eaux
  • Ressources aquatiques et marines
  • Biodiversité et écosystèmes
  • Économie circulaire

Pour chacune, la CSRD demande aux entreprises de structurer leur reporting autour de quatre piliers fondamentaux :

  • Stratégie et business models
  • Plans d’action et projets
  • Cibles et objectifs
  • KPI’s (indicateurs de performance)

Un exercice exigeant mais stratégique !

De nombreuses entreprises réalisent à travers cette démarche :

  • Une prise de conscience de leur dépendance à des ressources limitées ou à des circuits d’approvisionnement fragiles.
  • Une vision systémique de leurs impacts, révélant des effets boomerang qu’elles n’avaient pas mesurés.
  • Un besoin de structurer un plan d’action concret et différenciant, sous peine de rester dans la moyenne du secteur.

Se conformer ne suffit plus. Se différencier devient un impératif stratégique.

CEC & économie régénérative : la CSRD augmentée

La CSRD est un point de départ, mais elle ne suffit pas à assurer la robustesse et la résilience des entreprises face aux défis à venir. C’est là qu’intervient la CEC et l’économie régénérative.

Un changement de paradigme en deux leviers :

  • Réduire ses impacts négatifs jusqu’aux seuils incompressibles (éco-conception, économie circulaire, low-tech, sobriété…).
  • Générer des impacts positifs nets en régénérant les écosystèmes, les ressources naturelles et le tissu social.

L’entreprise régénérative ne se contente pas de limiter son empreinte, elle agit activement pour restaurer ce dont elle dépend.

CEC & CSRD : un duo gagnant pour transformer son entreprise

Le parcours de la CEC apporte une vision élargie qui permet aux entreprises d’aller au-delà de la conformité et de bâtir une véritable stratégie régénérative :

  • Prendre du recul et se projeter au-delà du court terme imposé par la CSRD.
  • Imaginer un futur où l’entreprise est à la fois prospère et régénérative.
  • Construire des trajectoires viables et actionnables, alignées avec la robustesse économique et l’impact positif.

En rejoignant la CEC, votre entreprise pourra renforcer sa démarche CSRD et en faire un véritable levier stratégique pour se démarquer et bâtir un modèle économique robuste.

A propos de l’auteur.e :

Anne-Catherine Trinon est Managing Director de CAP conseil, un bureau conseil, spécialisé en accompagnement des entreprises en stratégie durable. Elle est formée en économie régénérative et en économie circulaire et est formatrice GRI. Elle a accompagné de nombreuses entreprises dans leur processus CSRD (double matérialité et reporting). Le parcours d’Anne-Catherine est alimenté par la conviction que la durabilité n’est pas seulement une responsabilité, mais un puissant catalyseur d’innovation et de progrès.

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